A mi-parcours de la transatlantique en catamaran Lagoon 450

Voici des nouvelles de la transatlantique en catamaran Lagoon 450 de nos aventuriers! Ils ont dépassé la mi-parcours de leur transatlantique. Désormais, ils ont arrêté de s’éloigner de la terre (Cap Vert) pour se rapprocher de l’île désirée : Marie Galante dans l’archipel de la Guadeloupe!

Vendredi 15 novembre 2019 : départ en transatlantique pour le catamaran Lagoon 450 Lipopette

Le top départ a été donné par le Rallye des Iles du Soleil le 15 novembre 2019, cliquez sur le lien ci-dessous pour consulter le billet de blog relatant le départ de la traversée de l’atlantique au Cap Vert.

Samedi 16 novembre 2019 : départ de transatlantique « dans le dur » pour le catamaran Lagoon 450 Lipopette et notre skipper dans un état grippal!

Le 16-11-2019 à 10.00 TU – COG 277° – Vent de 15 knts de ENE avec petits grains à 20 knts – Mer peu agitée et houle de 1 à 2 m – Ciel bleu avec petit cumuls – GV haute depuis 10.00 TU et génois full

Aucun changement particulier prévu dans la météo pour aujourd’hui, donc on continue comme ça, avec vigilance sous grains.

Ambiance calme à bord, le rythme de mer a été vite repris… à part une couchette mouillée (oubli d’un hublot) et un skipper un peu grippal et avec fièvre (accumulation de fatigue ces derniers jours suivi du relâchement de la tension du départ probablement).

Dimanche 17 novembre 2019 : La transatlantique du catamaran Lagoon 450 Lipopette loin d’être de « tout repos »!

Message de Yannick : Ça fait 2 jours que je jeûne et passe 16 h au lit. Ça va un peu mieux, la fièvre est tombée, même si ce n’est pas encore top au niveau des intestins (j’ai recommencé à manger un peu ce midi). Pas d’inquiétude particulière car je pense que c’est simplement l’accumulation de la fatigue et du stress de ces derniers jours, peut-être combiné avec un aliment pas top, qui m’a affaibli et cela m’est tombé dessus une fois le relâchement d’après départ. 

Affalage d’urgence de la Grand Voile du catamaran suite à la casse de la poulie de mouflage de drisse de Grand Voile

Je suis quand même encore faible, mais le bateau m’a de suite remis à mon poste : en relâchant le ris #1 ce matin, j’ai entendu la poulie de mouflage de drisse de GV qui a claqué, imposant un affalage d’urgence, et dans la foulée provoquant une déchirure de 60 cm dans la GV, le long du guindant, près du ris #3 .
Journée couture donc (heureusement, j’avais acheté 10m de rouleau adhésif à Mindelo en préventif…). J’en profite pour renforcer les goussets de lattes, déjà usés à cause du raguage sur les haubans (GV Incidence neuve achetée avant le départ au mois d’Octobre), malgré une utilisation selon les recommandations constructeur.

Je termine cela demain matin; on restera encore sous génois seul cette nuit, donc on va un peu reculer dans les positions de 8h TU. J’espère que ma réparation tiendra, mais elle a l’air pas trop mal faite (voir photo).

Pour la poulie, elle est partiellement HS. C’est une pièce qui soutient l’axe où se fixe la manille qui a cassé. (Voir photo de la poulie + photo d’une poulie en état pour visualiser la pièce).

La sécurité dynema placée a joué son rôle. Je vais pouvoir la remonter, en tirant plus sur la sécurité dynema et en la doublant d’une sécurité supplémentaire.

Lundi 18 novembre 2019 : renvoi de la Grand Voile après l’incident de la poulie de mouflage du catamaran

La GV a été envoyée à 11h30, soit tout juste 24h après l’affalage. En ce qui concerne la poulie, pas possible de la changer sans monter en haut du mât (impensable par cette mer, même dans la bôme qui balance bien) à cause du mouflage. À moins d’avoir une poulie ouvrante, ce que je n’ai pas. De toute façon, il aurait fallu enlever l’ancienne aussi, avec le même problème. A penser pour le futur (même si une poulie ouvrante n’est peut-être pas aussi résistante qu’une classique).

C’est donc bien un lashing en dynema que j’ai fait. J’ai, en fait, resserré le dynema de sécurité déjà en place pour qu’il travaille plus et soulage l’axe de poulie (où se place la manille) et j’ai rajouté un deuxième lashing de sécurité par dessus, plus lâche.

Pour la réparation de la déchirure, elle a l’ai d’être bien effectuée, sans plis ni tensions excessives visibles. Il faut même presque un oeil averti pour la remarquer.

En ce qui concerne les renforts de goussets de lattes, c’est moins joli et j’aurai dû faire une 3ème latte en plus, mais étant actuellement sous 2 ris (afin de tester la GV), ça ne gêne pas.

J’attends avec impatience la hausse de vent annoncée mais ce n’est pas encore ça, donc on est toujours sous-toilés. Certains n’auraient pas pris de ris. 

Un qui avance super, c’est Paul le skipper de Caribbean Dandy. Ça doit être cool et ils doivent faire de jolis surfs.

L’énergie dépensée ce matin pour terminer les goussets, attacher la voile au chariot et attacher le point de drisse, avec de multiples aller-retours dans le mât, m’a bien vidé. Un gros coup de pompe m’a calé au lit pendant 3 heures. Je n’ai visiblement pas encore récupéré totalement. C’est sûr qu’une transatlantique n’est pas une croisière et que cela demande une tout autre implication de la part du skipper et son équipage!

Facile à dire à posteriori, mais il aurait peut-être mieux valu laisser l’ancienne GV pour la transatlantique (tout comme nous avons fait avec le génois), d’autant qu’une GV creuse, au portant, ne porte pas préjudice. A réfléchir pour le futur…

Depuis l’avarie, nous avons réintégré le peloton des participants au rallye des iles du soleil, qui est revenu sur nous. Un Helia 44 est passé tout près ce matin, et nous entendons à nouveau quelques communications VHF, même de La Goélette Bielle. Sympa!

Toujours pas de résultats en ce qui concerne la pêche!

Mardi 19 novembre 2019 : une journée ordinaire de transatlantique en catamaran

News du jour envoyée par Yannick : 

Lipopette (Lagoon 450F Chantier Lagoon ) : Position: 18°26,800’N / 035°47,600’W – Route au 280° (cap au 297°…. la déclinaison se fait bien sentir ici). Vent d’Est Nord Est de 18-20 nœuds, 26-28 nœuds sous grain. Mer peu agitée à agitée selon une houle ordonnée ou pas. Ciel nuageux avec grains et précipitations tout autour, quelques coins de ciel bleu au Nord. GV 2 ris + génois full, au grand largue tribord amures. 

Le Lagoon 450 sous RIS 2 et génois déroulé 100% au surf dans la houle de l’Atlantique!

Changement de régime météo par rapport aux derniers jours, comme attendu. Pas de grand changement prévu en navigation, toujours route tribord amures pour quelques jours. Ambiance à bord ok. Demain, changement de fuseau horaire…

Mercredi 20 novembre : belle progression de la veille et journée de satisfaction à bord du catamaran Lipopette!

Satisfaction à bord en ce matin du 20-11-2019, à la réception des positions.

Une nuit de régate qui a porté ses fruits!

Lipopette est le bateau qui avait le plus progressé de la flottille pendant ces dernières 24h…. à part Kriter 8 évidemment. Cela veut dire que le choix de la route n’était pas mauvais, à aller chercher un peu de pression dans le nord et de garder le rythme, même entre les grains. Cela imposait aussi quelques changements permanents dans les réglages de voile et une vigilance accrue à scruter l’horizon de la nuit noire dans notre dos, mais ça en valait la peine. Ça a réveillé l’équipage et dynamisé l’ambiance.

Puis une journée de contemplation…

La journée a donc été moins au taquet, tout en gardant une moyenne respectable, et cela nous a permis de contempler un peu plus la mer, magnifique de bleu intense souligné des traits d’écume blanche. Belle journée, d’autant qu’un des deux malades va beaucoup mieux. Au vu de la météo des jours à venir, on a mangé notre pain blanc, car cela va baisser petit à petit, et faire bouger notre masse va être un peu plus difficile dans la 2ème moitié du trajet. Mais cela permettra peut-être d’enfin pêcher quelque chose, car pour le moment c’est chou blanc! C’est vrai que les rapalas faisaient plus du ski nautique ou la torpille que le boulot d’imitation de proie. On attend donc la bascule de vent pour empanner, possiblement dans les heures qui viennent.

Sans oublier le check up du catamaran

En attendant, petit tour visuel du bateau, vérification des points d’usure, changement des points de ragage sur les bouts, contrôle des moteurs (niveaux) et batteries, évacuation des poissons volants échoués sur le pont, rangement des frigos, remplissage des réservoir d’eau douce grâce au déssalinisateur,… la routine quoi!

Voilà pour la petite carte postale du jour de Lipopette en cavalier seul…

Jeudi 21 novembre 2019 : journée des rencontres sur la route transatlantique des Antilles!

Ca y est, nous avons empanné! Comme attendu, le vent a légèrement tourné dans l’Est, nous poussant lentement mais sûrement vers le Nord. Au moment crucial, nous avons empanné, alors qu’un grain s’abattait justement sur nous. Appelé en renfort comme demandé, je suis monté sur le pont pour mouiller le ciré avec les hommes de quart. Dès le vent retombé, nous avons donc empanné à 03H28 AM (05H28 GMT) pour commencer à redescendre vers le sud. Route au 235°, soit le bon moment pour accompagner le vent dans sa rotation vers un éventuel ESE…. qui ne viendra pas. Mais pas grave, c’était le moment de le faire.

Rencontre en haute mer avec le catamaran Anpelouza

Plus tard, au petit matin, nous voyons à l’AIS le catamaran Anpelouza (SAONA 47 -FOUNTAINE PAJOT) croiser notre sillage 15MN derrière nous. Chouette surprise mais petit étonnement quand même, lui qui était encore 16MN devant nous 36h plus tôt. Mais nous ne boudons pas notre plaisir et continuons notre route, d’autant que la vitesse reste tout à fait correcte (plus de 7 noeuds).

Nouvelles rencontres avec des dauphins!

2ème rencontre avec les dauphins pendant la transat!

Pour fêter cette bonne nouvelle, une cinquantaine de dauphins viennent nous rendre visite, et même s’ils ne restent pas longtemps autour du bateau, c’est chouette de le retrouver. C’est la première fois que nous en voyons depuis les Canaries. Quand je pense que, en écoutant ceux qui faisaient des transatlantique à l’époque, des visites de ce genre étaient quasi journalières, cela pose vraiment question et il est indéniable qu’il y a un vrai problème, car ce phénomène devient de plus en plus rare, et mon expérience le confirme. Manque de nourriture due à la surpêche? Pollution? Dommage collatéral du réchauffement climatique? Maladies? Difficile à dire mais les faits sont là.

Rencontres avec les premiers grains tropicaux

Plus tard, vers 13h, un grand front pluvieux nous est tombé dessus, donnant à l’Atlantique des petits airs de Mer du Nord, et derrière, le vent est complètement tombé (enfin, pour les standards de notre bateau, mais en-dessous des 10 noeuds, donc inexploitable pour ce type de bateau). Impossible de gonfler les voiles qui claquent au rythme de la houle. On en profite donc enrouler, affaler,  et terminer les petits travaux de collage de renfort sur la grand voile, une fois celle-ci bien séchée au vent et au soleil. Car il fait chaud et humide, chaque jour un peu plus. On est bien sous les tropiques et sur la route des Antilles. Mais dès le vent revenu, on sort le génois, tenu par le barber hauler, et on fait gentiment un cap direct en vent arrière. On verra pour la nuit.

Spécialité Belge servie au déjeuner sur le catamaran Lipopette

Ce midi, l’équipage a dégusté et apprécié une recette belge :  la salade liégeoise (potée faite de pommes de terres, haricots verts, oignons, lardons et vinaigre de vin rouge). Accompagnée d’une bière bien sûr. Et comme Joël nous prépare une nouvelle fournée de son pain complet fait un levain (le même depuis le départ), ça cuisine sec ici!

Vendredi 22 novembre 2019 : le point d’équidistance de la transatlantique est atteint!

Pas grand chose à dire pour cette journée sur Lipopette. A part que nous avons renvoyé la GV ce matin, d’abord avec un ris, puis en tête cet après-midi, au fur et à mesure que le vent tournait dans le sud tout en mollissant doucement.

Comme une belle journée d’été en bain de Quiberon!

Le ciel, un peu nuageux le matin, s’est éclairci assez vite, et la journée à été comme une belle journée d’été en Baie de Quiberon, d’autant que la houle ne dépasse plus le mètre. Bon, petite différence quand même avec le Morbihan : nous sommes sur le Flydeck, torses nus, à regarder le soleil descendre sur l’horizon en cette fin de journée ; plutôt rare en Bretagne.

Bref, journée super agréable, du coup consacrée par beaucoup à la lessive. C’est vrai que ça fait déjà une semaine que l’on est parti.

Anpelousa se trouve toujours à une bonne dizaine de miles sur notre arrière bâbord, et on a papoté un peu par VHF à l’heure de midi. Ils ont eu aussi le petits soucis (gennaker à l’eau suite à une rupture de drisse, bôme sur le point de tomber sur le pont suite à un écrou défait,…) mais par contre eux ont pas mal de succès à la pêche, avec daurade coryphène, thon, poisson épée et autres. On est assez envieux sur ce coup-là. Demain il est prévu que le vent tombe fortement, donc ce sera peut-être notre jour de chance, qui sait…. :-S

Le catamaran franchit le point d’équidistance de la transatlantique!

Le moment à marquer d’une pierre blanche fut notre équidistance entre Mindelo (Cap Vert) et Marie Galante (Guadeloupe). 1047 MN de chaque côté, le 21 novembre à 23h20 locale (le 22 novembre à 01h20 GMT, 02h20 en métropole). A partir de ce moment, on a arrêté de s’éloigner, et dorénavant on ne fait plus que se rapprocher.

A bientôt, pour la suite des événements…

Samedi 23 novembre 2019 : petit temps pour une transatlantique en catamaran

23 nov 2019 à 10.00 TU – Position: 18°37,100’ N / 046°48,200’ W – Route au 260° – Vent de SE de 14 nds – Mer belle avec houle de max 1 m
Ciel couvert d’une couche de cirrus en altitude, puis une sous-couche plus compacte et quelques cumuli de basse altitude, avec quelques petits coins timides de ciel bleu, humide – GV haute et génois, au Gd Largue

• Météo prévue selon l’organisation: journée avec peu de vent
• Météo prévue selon mes fichiers grib: un peu plus de vent et journée avec vent très faible demain dimanche après-midi.
De tout façon, on continuera sur cette configuration pour encore quelques jours probablement, notre cap étant bon, tant sur la destination que sur le routage ou ma nav’.
Ambiance calme à bord, jusqu’à l’arrivée de nos pêcheurs sur le pont, bien décidés à vendre chèrement leur réputation. Ils se sont mis à 3 maintenant, parfois 4 même! 

Dans la soirée, une vingtaine de dauphins nous ont accompagné pour le coucher du soleil, et quelque uns étaient encore là ce matin pour au lever.

Dimanche 24 novembre 2019 : baignade dans le grand bain transatlantique de 4000 mètres de profondeur!

Position: 18°08,900’ N / 049°08,500 W – Route au 256° – Vent de SE DE 14 kts – Mer belle avec houle de 0,50 m – Ciel partagé entre periodes de bleu et périodes de nuages bas gris, très humide – Génois seul avec un moteur à bas régime pour la nuit passée (vent trop souvent inférieur à 10kts) pour garder une vitesse minimale de 5kts.

Journée de transition en attente de vent tournant à l’Est, mais restant faible.
Après conversation VHF hier soir avec Anpelouza, il est clair qu’ils vont passer devant, car leur objectif est de garder une moyenne de 6,5 nds en toute circonstance pour arriver le jeudi 28, donc ils sont en appui moteur depuis déjà un bout de temps. Mes routages à moi me font plutôt arriver le vendredi 29 novembre en soirée car on essaie de mettre un minimum de moteur (avant cette nuit, seulement 3h de moteur en propulsion depuis Mindelo). On est donc pas dans les mêmes objectifs.

Bonne ambiance bord mais toujours aucun poisson. Plus aucun malade ni symptome. 

On a maintenant en ligne de mire Maeva, et si on peut passer devant ce « super maramu coupeur de ligne de pêche », on le fera!!!! Pour montrer comment on navigue pour de vrai…. Car il nous a privé d’un sacré plaisir que de prendre du poisson frais, et de le manger au lieu du thon en boite…

Nuit précédente au moteur

Pour la première fois depuis le départ de Mindelo, nous avons fait une nuit complète avec l’aide du moteur. GV affalée depuis le coucher du soleil pour éviter qu’elle ne claque dans la houle par manque de vent, on a continué à se faire pousser par le génois, secondé par un moteur à petit régime (1400 rpm). Avant cela, l’hélice n’avait tourné que 3h, le 21 novembre en fin de journée.

Au petit matin, le vent, déjà pas bien vaillant la nuit (max 13 nds), tombe encore (8 nds), soit bien trop peu pour déhaler notre maison flottante. Ce sera donc aussi une journée au moteur, avec le génois qui reste à poste pour la forme. Il fait chaud, et l’humidité importante renforce ce sentiment. Une grosse pluie tropicale en rajoute une couche de temps en temps. Mais maintenant, la stratégie a changé : fini les vestes, bonjour les maillots de bain! Ça tombe sec mais ça fait du bien! Et ça fait moins d’affaires à sécher après… 🙂 

Le soleil revient et ça cogne dur. Toute activité fait transpirer. Un peu de rangement, un peu de pêche (toujours bredouilles…), un peu de lessive, un petit apéro, un repas léger. On entend presque le pain lever sa pâte sous l’action du levain.

Les enfants, c’est l’heure du bain!

5h. Le skipper coupe le moteur. Regards interrogateurs. Il n’y a pourtant pas beaucoup de vent. « Encore trop, on avance trop vite, à plus de 2 nds ». Le skipper enroule les 2/3 du génois. Regards encre plus perplexes. Le skipper aurait-il vu un grain? Ou aurait-il un grain??? « Allez, à la flotte, c’est dimanche, jour de piscine! » Et nous voilà à batifoler dans une eau à 26 degrés, à près de 1000 milles des côtes et avec 4000m d’eau d’un bleu profond sous nous. Bonheur. « Il faut bien que la pétole serve à quelque chose! Et puis, ça aurait été dommage de manquer cela! » Surtout que c’était une première pour certains. (Voir photo)

L’après-midi se poursuit, entre siestes et lectures, films pour certains.

1ère soirée tropicale sur le catamaran sur le salon avant du catamaran

Pour le coucher du soleil, en ce dimanche, apéro dînatoire en terrasse, sur la plage avant de Lipopette. On sort les coussins, on amène le bar, on prépare les petits canapés, on sort les glaçons, on coupe le moteur et on met la musique. Pas de dauphins ce soir mais un joli ciel parsemé de nuages divers et variés qui donnent du relief coloré au moment. Le dessert, lui (une tarte pommes, amandes et rhum encore chaude), se prendra un peu plus tard. (Voir photos).

Le vent a tourné à l’Est. Il est toujours trop faible, à peine plus de 10 nds. Ce sera donc une deuxième nuit au moteur. La dernière aussi j’espère, car 36h d’affilée, c’est bon! On n’avait plus connu cela depuis l’arrivée aux Canaries! Le vent est en tout cas prévu au programme pour les 4 jours à venir, donc nous espèrons bien en profiter! Et si nous avons décidé de ne pas suivre Anpelouza dans son programme « moteur », on a un Super Maramu (Maeva) qui finalement n’a pas tellement d’avance sur nous. A voir si on ne peut pas se rapprocher encore un peu plus dans les jours à venir. Mais pour cela, il faudra que Eole nous donne la force! La suite nous le dira…

Lundi 25 novembre : en attendant qu’Eole reprenne son service pour achever la transatlantique en catamaran le vendredi 29 novembre!

Nous attendons avec impatience la levée du vent, après une nuit dans la pétole (sauf entre 2 h et 4 h locale), où un petit vent nous a permis de couper le moteur et rester à plus de 4 noeuds)
Ambiance détendue à bord de Lipopette, le skipper offrant depuis quelques nuits de remplacer l’un ou l’autre pour son quart de nuit, permettant une nuit complète à chacun.